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Itinéraire de Découverte des 4eE du collège Anjou

17 octobre 2014

Séance 04 - La guerre d'Henri (1) 1914-1916

La séance 4 était consacrée à découvrir le parcours d'Henri au cours des deux premières années de la guerre, de son départ à sa blessure à la bataille de Verdun.

Chaque groupe devait travailler pendant 50 minutes sur une étape de ce parcours.

 

Groupe 1 – Premiers combats (août-septembre 1914)

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Groupe 2 – Les dangers de la guerre (septembre 1914)

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Groupe 3 – Villa Mongis (octobre 1914)

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Groupe 4 – Neuville-Saint-Vaast (mai 1915)

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Groupe 5 – Le Labyrinthe (juin 1915)

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Groupe 6 – Un héros ? (octobre 1915)

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Groupe 7 – Verdun (avril 1916)

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L'objectif était à la fois de découvrir une étape de son parcours mais aussi de croiser les documents et de continuer à affiner le portrait d'Henri. Chaque présentation devait permettre, en complément d'un retour sur les documents, de compléter une fiche de synthèse. Cette fiche reprenait à la fois les différents lieux où Henri dt combattre mais aussi des adjectifs qualifiant son attitude, l'évolution de ses préoccupations visible à travers les lettres sélectionnées et ce qu'il dit de la réalité de la guerre.

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Le retour fut largement plus long que ce que nous avions prévus. La qualité des documents nous y invitait mais la participation des élèves eut raison de nos doutes. Nous avons donc consacré 3 heures pour la mise en commun.

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Et la conclusion a été trouvée par un élève, permettant une heureuse transition avec la séance suivante : décorés, chevalier de la Légion d'honneur, la guerre a-t-elle fait de lui un « héros » ?

 

B. C.

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26 septembre 2014

Séance 03 - La rupture

La séance a commencé par une reprise de la précédente : collectivement, le groupe a complété la fiche de synthèse sur ce que l'on sait d'Henri Mongis (désormais, les élèves l'appellent Henri). Voici le résultat du travail :

S03-1

Henri est donc, à 23 ans, marié, père et instituteur. Il est sur les rails de la vie. Et notre introduction à la nouvelle activité a jeté le trouble dans la classe. Nous avons simplement donné le titre : "La rupture". Généralement, un brouhaha suivant une annonce est mal accepté, mais là, nous l'avons savouré. En effet, les discussions des élèves a en fait été la traduction de leur surprise et de questions liées à ce mot de rupture. Quelle est cette rupture ? Une séparation ? Les quelques bribes interceptées allaient dans ce sens. C'est donc avec curiosité qu'ils ont lu la fiche distribuée. Et la suite de la séance a vu le groupe travailler puis participer avec beaucoup de dynamisme. A tel point que la séance dura 1h45 et non 1h30.

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La consigne était simple : répondre aux questions dans l'ordre indiqué par les flèches. Pendant 20 minutes, les élèves se sont interrogés, ont cherché des indices dans le texte. Le travail en duo a donné lieu à de très beaux désaccords conduisant à des argumentations très intéressantes et riches. Pour montrer la richesse des échanges lors de la correction, les remarques pertinentes furent nombreuses, parfois dépassant nos attentes : un élève remarqua qu'il était orphelin, un autre suggéra que s'il n'était pas avec son épouse, c'est qu'elle se reposait dans sa famille suite à son accouchement (ce qui est l'explication la plus probable) !

Concernant la "rupture", ils ont abouti à quatre hypothèses :

- Il est malade et part se soigner ;- Il va se suicider ;
- Ils se séparent ;
- Il part à la guerre.

Les deux premières ont rapidement été éliminées par des contre-argumentations s'appuyant à la fois sur l'écrit d'Henri et le fait qu'il compte bien revoir sa famille. La confrontation entre la séparation de cœur et celle liée à la guerre a été plus difficile à départager, mais l'étude du vocabulaire a bien montré qu'il ne pouvait s'agir d'une séparation amoureuse. Toutefois, au moment où les élèves croyaient avoir trouvé la solution, nous avons ajouté une autre hypothèse : un départ pour travailler dans un autre pays. Proposition finalement vite rejetée par le groupe : s'il avait dû partir, il aurait eu largement le temps de passer voir sa famille. Or, il parle de "fatalité" et de son impossibilité de revoir sa famille avant son départ.

Cette lettre écrite le 2 août 1914 marque donc bien son départ à la guerre.

La conclusion a conduit à lier toutes ses informations avec la photographie. Volontairement recadrée, les élèves ont bien vu qu'il ne portait pas son costume d'instituteur et que son sourire malicieux avait laissé la place à un regard triste.

Lors des prochaines séances, les élèves découvriront les lettres et les photographies d'Henri pendant le conflit.

B. C.

18 septembre 2014

Séance 02 - Une jeunesse en images

Cette troisième séance a commencé par un retour sur la précédente : nous sommes revenus sur le texte réalisé à l'aide de leurs travaux pour montrer les manques.

Quand ? D'où vient-il ? Qui est-il ? Henri Mongis quitte l'école désespéré et triste car il a eu un mauvais classement. Où ? Il s'inquiète d'aller à l'Ecole Normale. Pourquoi ? Ses vacances s'annoncent tristes. Il part il y est déjà en vacances à Ouville Où est-ce ? avec ses parents.

Le jeune homme aime aller à la pêche et faire des excursions dans la forêt. Où précisément ? Il aime être au contact de la nature : il pêche des crabes, des crevettes et capture des insectes. Il se passionne pour la mer et prend des bains quotidiennement. Il se balade avec ses amis Qui ?. Malgré ses longues vacances il n'a pas réussi à faire ses devoirs. Explication ? Cependant, au cours de ses vacances, il a mûri et pris confiance en lui. Décidé, il est prêt à se battre pour avoir une meilleure place et croquer la rentrée à pleines dents. Le dimanche 30 septembre, le jour du départ a sonné pour lui. Départ pour où et vers quoi ?

 

Nous avons pu aborder l'utilisation de citations, préciser la géographie des lieux évoqués et illustrer ce texte de cartes postales anciennes. L'objectif final est toujours le même : donner de « l'épaisseur » à Henri Mongis, sortir d'un portrait purement descriptif, essayer de découvrir quelques facettes de sa personnalité.

 

Arrivé de Rouen dans la nuit précédente, ce vendredi 3 août 1906, Henri Mongis, jeune écolier, commence « ce petit journal de [ses] vacances d'été ».Henri Mongis a quitté l'école, désespéré et triste, car il a eu un mauvais classement, « Malgré un travail assidu, je n'ai pu me classer que dans un très mauvais rang. Arriverai-je jamais à prendre une meilleure place ? » Il s'inquiète d'aller à l'Ecole Normale, « Les premières compositions me mettront-elles parmi les premiers, ou bien les désillusions et les déceptions me feront-elles perdre courage dès les premiers jours ? ». Ses vacances s'annoncent tristes.

Il est en vacances avec ses parents, à Ouville-la-rivière, en Haute-Normandie. Le jeune homme aime aller à la pêche et faire des excursions dans la forêt, « principalement dans les sauvages gorges de Varengeville, et les bois qui environnent le phare d'Ailly ». Il aime être au contact de la nature : il pêche des crabes, des crevettes et capture des insectes. Il se passionne pour la mer et prend des bains quotidiennement. Il se balade avec ses amis, « deux camarades lycéens venus passer leur vacances au bord de la mer ». Malgré ses longues vacances il n'a pas réussi à faire ses devoirs, « Cependant, malgré toutes mes bonnes résolutions, je n'ai pas fait beaucoup de besogne, mes devoirs de vacances ne sont pas terminés ». Cependant, au cours de ses vacances, il a mûri et pris confiance en lui. Décidé, il est prêt à se battre pour avoir une meilleure place et croquer la rentrée à pleines dents. Le dimanche 30 septembre, le jour du départ a sonné pour lui et une nouvelle étape de sa vie va commencer.

« Elle marque en effet cette période de deux fois 30 jours une sérieuse étape dans ma vie d'écolier : hier les jeux et les travaux de l'enfance ; [aujourd'hui] les travaux assidus et sérieux du jeune homme. La lutte pour la vie va commencer. »

 

La troisième séance est toujours dans cette logique : il s'agissait aujourd'hui d'en apprendre un peu plus sur la vie d'Henri Mongis, en particulier après cet été 1906. Pour ce faire, nous avons choisi 10 documents. Les élèves devaient, en duo, proposer une chronologie des documents en justifiant leurs choix.

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Malgré la difficulté de l'exercice, les élèves ont montré beaucoup de curiosité et certains se sont révélés de très fins observateurs, au point qu'Anthony a relevé un détail remettant en cause la légende établie sur l'album familial d'Henri !

Après discussion (très riche) sur chacune des images, c'est un portrait plus riche d'Henri qui a été fait : un homme facétieux qui, malgré un échec à l’École normale, est devenu instituteur après trois ans à l'armée. Flavy réussit à déterminer que l'un des menus était celui des « fiançailles », puis Océane observa avec beaucoup de pertinence que le port de la robe de son épouse sur un autre cliché suggérait qu'elle était enceinte, ce qui s'avéra exact.

Une correction a été faite en feuilletant l'album de famille.

La première page :

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La dernière page projetée pour bien montrer qu'il y a une suite à découvrir.

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Les élèves ont découvert qu'il avait un frère et que ce frère était marié avec la sœur de son épouse.

La première partie de la fiche, permettant de synthétiser sera complétée la semaine prochaine, pour mieux faire la transition avec l'après 19 juillet 1914, date du dernier cliché observé.

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B. C.

 

11 septembre 2014

Séance 01 - Un adolescent de 15 ans...

La surprise a dû être réelle pour nos élèves : alors que nous avons parlé de la guerre la semaine dernière, à aucun moment elle n'a été même simplement évoquée aujourd'hui.

Les élèves ont trouvé les tables placées de manière à ce qu'un travail de groupe soit possible. L'objectif ne fut pas présenté non plus : il s'agit découvrir un jeune homme de 15 ans qui a écrit un court journal intime au cours de ses vacances de 1906. Mais plus que la simple description de ses journées, c'est un formidable témoignage sur ses pensées, ses doutes, son caractère. Ces informations sont rarement parvenues jusqu'à nous et permettent de dresser un portrait on ne peut plus vivant et riche d'une personne qui ne serait sinon qu'un simple nom.

Chaque élève fut doté du même petit livret comprenant à la fois deux emplacements avec consignes et espaces pour écrire et les pages manuscrites du journal. La fine écriture n'a d'ailleurs que très rarement posé problème.

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Au bout d'une bonne heure de travail, les groupes lurent leurs réponses, chaque groupe n'ayant rédigé qu'un seule texte (c'était la consigne).

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Ce qui est notable, c'est que si les réponses aux premières questions furent souvent identiques, celles concernant le portrait montrèrent que les groupes n'avaient pas été sensibles aux mêmes informations données par l'auteur. Cela aboutit à un portrait riche construit autour des réponses de tous les groupes dont voici la transcription.

Henri Mongis quitte l'école désespéré et triste car il a eu un mauvais classement. Il s'inquiète d'aller à l'Ecole Normale. Ses vacances s'annoncent tristes. Il part en vacances à Ouville avec ses parents.

Le jeune homme aime aller à la pêche et faire des excursions dans la forêt. Il aime être au contact de la nature : il pêche des crabes, des crevettes et capture des insectes. Il se passionne pour la mer et prend des bains quotidiennement. Il se balade avec ses amis. Malgré ses longues vacances il n'a pas réussi à faire ses devoirs. Cependant, au cours de ses vacances, il a mûri et pris confiance en lui. Décidé, il est prêt à se battre pour avoir une meilleure place et croquer la rentrée à pleines dents. Le dimanche 30 septembre, le jour du départ a sonné pour lui.

Ce texte étant imprécis sur certains points, il fera l'objet d'une reprise au cours de la prochaine séance et sera complété avant de voir la suite de la vie de cette personne jusqu'à l'été 1914.

B. C.

4 septembre 2014

Séance 00 - Présentation de l'IDD

Plus qu'une présentation, l'idée était que les élèves s'interrogent sur ce que nous allions bien pouvoir faire dans ce dispositif qu'ils sont les seuls à suivre cette année. En effet, les 26 élèves de 4eG sont arrivés ce matin à 8h15 plutôt surpris pas ce "cours". D'autant plus qu'un seul élève a visionné les films réalisés l'an dernier par le précédent groupe d'IDD.

Et nous n'avons pas apporté beaucoup de réponses à leurs questions, vu que notre objectif était plutôt qu'il s'en posent encore plus ! Sans la moindre présentation, à l'exception de l'identité de leurs deux professeurs puisqu'il s'agissait de leur tout premier cours de l'année, nous avons projeté au tableau une lettre.

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Nous avons longuement échangé sur cette lettre, d'abord sur son vocabulaire pour comprendre où elle avait été écrite, puis sur le sens qu'elle pouvait avoir. "engagés" et "250 francs" portent-ils sur une embauche ? Il faut dire que nous ne leur avions pas facilité la tâche : l'année était absente du document alors que c'est un élément fondamental pour le comprendre. L'idée était de voir où leur lecture les emmènerait avant de les confronter à un contexte qui allait donner tout son sens à ce qui était écrit.

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C'est Jade qui a tout de suite réagi : "1916, c'est pendant une guerre". La lecture prend alors un tout autre sens. Toutefois nous nous sommes bien gardés d'en expliquer toute la portée. L'idée développée au final par les élèves fut que "La guerre sépare", sans qu'ils soient capables d'expliquer clairement comment.

Le deuxième document a conduit les élèves à s'interroger sur une photographie.

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La première remarque porta sur la date : c'est le deux avril 1916, lendemain de la lettre vue dans le document 1. Toutefois, aucun lien précis n'a pu être mis en évidence par les élèves et nous n'avons ni confirmé ni infirmé leurs hypothèses. Ce sera une activité un peu plus tard.

La lecture a été plus rapide, que ce soit au niveau technique (photographie ancienne, peu nette, tâchée...), ou que ce soit au niveau de ce qu'elle montre (des camions, des hommes en uniforme). Le lien avec la guerre a été compris, mais pas le contexte. L'idée résumant leur lecture de l'image fut : "A la guerre, on ne sourit pas" après s'être attardés sur l'attitude des trois soldats qui observent le photographe dont on devine l'ombre.

Le dernier document est à nouveau une lettre, mais d'un tout autre type que la première.

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Egalement datée, du 11 mai 1916, le réflexe a été d'associer ces trois documents dans un récit. Une fois encore, si les idées furent intéressantes, rien ne permet de dire que c'est "Nette" qui est l'épouse qui vient de perdre son mari.

Ils ont bien mis en évidence une idée montrée par le document : "à la guerre, on meurt". Pourtant aucun de ces trois documents ne montre la moindre violence, alors que le contexte était éminemment violent.

Ainsi s'acheva cette première heure d'IDD. Sans la moindre réponse, mais avec une foule de questions sur ces documents et sur ce qu'ils vont faire à partir de cette matière. En fait, ils savent tout de même deux choses : on ne fera pas comme l'IDD de l'an passé et les début des réponses arrivera la semaine prochain.

B. C.

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13 juin 2014

IDD 2013-2014 - Sortie des vidéos

Dans une chaleur accablante, les élèves de l'IDD 2013-2014 se sont réunis une dernière fois pour découvrir et échanger sur le travail réalisé par chaque groupe.

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Toujours accompagnés du personnage principal, chaque film a été visionné puis a fait l'objet de discussions autour des réussites et de ce qui aurait pu être fait autrement. Les deux heures ont été animées de débats parfois intéressants, montrant le grand écart qui existe entre l'intention et le ressenti final du spectateur.

Ce fut l'occasion d'une dernière photographie de groupe, ici devant l'objectif d'un journaliste venu couvrir la sortie des films.

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Nous voici au bout du parcours initié en septembre 2013 : partir de mots pour les mettre en images dans un film. Le parcours fut long, compliqué, mais force est de constater que nos élèves sont tous arrivés au bout du chemin, du projet.


Il a fallu passer par les mots : ceux de la technique. Ce ne fut pas la partie la plus évidente, d'autant plus qu'une question restait sans réponse pour ces jeunes de 14/15 ans : « Où nous emmènent-ils ? ».


Ensuite, ce furent les mots d'un jeune soldat d'à peine 20 ans, Jacques Pineau, mobilisé au début de la guerre et qui arriva au front fin 1914. Un vocabulaire inconnu, de la difficulté pour mettre en images dans sa tête ce qu'il racontait furent autant de nouveaux obstacles qui rendirent compliquée cette partie du projet. Elle était pourtant indispensable pour construire les récits devant être mis en images.


Le « projet 0 » fut ce qui lança concrètement le projet : enfin ils ont pu comprendre ce que nous souhaitions faire avec eux, les étapes du travail encore à mener. Si cela facilita la compréhension et la construction du story-board, la partie finale fut bien plus riche et dense qu'ils ne l'imaginaient !
Décor, mise en scène, cadrages, difficultés techniques, impossibilités ne furent que quelques obstacles. Oubliant bien souvent la pause, ils n'ont pas abandonné. Ils nous ont suivi quand nous leur avons proposé des solutions qui les éloignaient de leur première idée mais qui leur permettaient d'être bien plus ambitieux que ce qu'ils avaient imaginé.


Puis il y eut le montage, le choix des plans, le constat que sur le grand nombre de ceux qui furent tournés, il y avait bien peu de matière utilisable : ça tremble, l'éclairage ne va pas, c'est flou, on voit le fond, c'est trop court, techniquement on ne peut pas faire... Sans parler du choix de la musique, nécessitant d'oublier ses propres références culturelles pour utiliser une musique plus adaptée. La séance d'enregistrement de la voix ne fut pas la plus simple : mettre de l'émotion, de l'intonation, parler fort, moduler sa voix pour ne pas entendre un texte monocorde et lasser le public.


Reste une dernière épreuve : voir son propre travail achevé, accepter le regard et la critique des autres, qu'ils soient dans la classe, dans le collège ou sur internet.


Pour nous, une chose est sûre : ils n'ont pas à rougir du résultat, tout comme nous n'avons pas à rougir de ce qu'ils ont fait.
Félicitations à eux pour cette riche année passée autour de ce projet imposé, le vendredi après-midi, mais dont le résultat montre qu'ils se le sont appropriés et qu'ils en ont fait un tout cohérent et dont tous peuvent être fiers

Nous invitons donc à découvrir ces vidéos, en vous conseillant de les regarder dans l'ordre indiqué afin d'en garder la cohérence chronologique. Et, évidemment, de ne pas hésiter à commenter leur travail ! Soyez sûr que ces retours seront appréciés.

Rendez-vous en septembre prochain pour un nouvel IDD avec, comme chaque année, un nouveau projet à la clef !

B. C.


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5 avril 2014

IDD 2013-2014 - Portes ouvertes du collège

Les semaines passent, les groupes aussi. Chacun avec sa lettre, son projet, vient tourner ses plans, les monter et finaliser son film. De ce fait, les nouvelles sur le blog sont rares malgré une activité soutenue chaque semaine.
Le film du groupe 4 est finalisé, la semaine prochaine, le groupe 5 commence ses prises de vues. Ne restera plus que le groupe 6 après les vacances.

La grande actualité, ce fut le samedi 5 avril les portes ouvertes du collège. A cette occasion, renforcés par trois élèves du groupe 4, nous avons réalisé un décor afin de montrer l'envers du décor justement. Certains collègues croyaient que notre décor était fixe, d'autres qu'il n'y en avait qu'un. Ils ont pu voir qu'il était composé d'une structure en cagettes et de 80 litres de terre pour l'essentiel, mis en place de manière différente pour chaque groupe. Montage terminé à 18h30 le vendredi soir ; démontage achevé à 12h30 le samedi...


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Maxence, Matthieu et Alexandre ont donc passé la matinée à présenter aux familles, aux camarades et aux autres visiteurs le projet, les étapes, leur travail. Ils ont tourné quelques plans devant les visiteurs et répondus aux questions des journalistes des trois journaux locaux !

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Ce fut également l'occasion de projeter les trois bandes annonces réalisées pour l'occasion, toujours avec l'aide des élèves et plus particulièrement ceux des groupes 3 et 4.

Un premier dans l'esprit des blockbusters américains :

http://vimeo.com/91028600

Un second, sous la forme d'une présentation de l'IDD au travers des yeux des élèves : l'EDD de l'IDD

http://vimeo.com/91099811

Une troisième qui colle un peu plus au goût d'une partie de nos élèves :

http://vimeo.com/91029000

Par contre, pas d'extraits des films. La diffusion des productions, ce sera pour le vendredi 13 juin prochain, après que la classe de 4eE ait pu les visionner en exclusivité dans l'après-midi !

B. C.

12 janvier 2014

Groupe 1 - "Sous la mitraille"

Absence de nouvelles ne veut pas dire absence de travail. L'IDD continue mais sous une forme différente. Désormais, les élèves viennent travailler par groupe. Pendant que 5 groupes sont libérés, un dernier vient travailler sur son projet pendant trois séances :

- la première pour tourner les images prévues au story board ;

Groupe 1 - 02

 

- la deuxième pour faire le montage et travailler la lecture du texte ;

G1-01

- la troisième pour enregistrer les voix, choisir un accompagnement musical, choisir les enchaînements et le placement des sons.

Un travail de six heures devant aboutir à un résultat fini. Le groupe 1, avec Coralie, Salomé, Mélissa et Océane, a inauguré la nouvelle formule avec beaucoup de sérieux et d'idées.

Groupe 1 - 03

 

Même s'il a fallu modifier certaines idées au montage, réenregistrer des phrases car le ton est essentiel ici, le résultat n'est pas décevant. Toutefois, il ne sera montré que lorsque les 6 groupes auront terminé leur travail !

La semaine prochaine, le groupe 2 commence ses trois séances pour la mise en images d'une autre lettre de Jacques Pineau.

B. C.

30 novembre 2013

IDD 2013-2014 - Séance 10 - Retour au story-board

Seules deux élèves ont trouvé la vidéo publiée la semaine dernière. Il y avait donc une vraie curiosité de la part des élèves pour voir le résultat de leur première expérience vidéo dans le cadre de l'IDD.

La séance commença donc par un travail de lecture des deux séquences montées pour l'occasion (une par groupe). L'objectif était triple : voir si le résultat était à la hauteur de leurs attentes, voir ce qui allait et voir ce qui n'allait pas.

Nous avons tout d'abord regardé la séquence la plus courte, sans transition, avec un dialogue à la place d'une phrase de la lettre.

==> Visionner la vidéo 1 - http://vimeo.com/80639420 <==

Ensuite, nous avons regardé la seconde vidéo, plus longue avec transition mais sans dialogue.

==> Visionner la vidéo 2 - http://vimeo.com/80138509 <==

Pour les élèves, les points positifs sont :

- on voit bien le lien entre l'image et le texte ;

- la voix est bien placée (ni trop forte, ni trop basse), on retrouve bien l'idée qu'il s'agit d'une lettre et qu'il y a quelque chose d'intime (il ne la crie pas dans la tranchée) ;

- le dosage des bruitages est correct ;

- le choix d'une voix féminine comme voix off ne pose pas de problème ;

- le son qui continue ou qui commence pendant les transitions fonctionne bien.

 

Ce qui est à corriger, retravailler :

- Le zoom s'arrête trop brusquement ;

- on voit très nettement les articulations ;

- le plan fixe au début est trop long ;

- les transitions sont trop longues ;

- les bruitages sont insuffisants dans le plan des balles qui sifflent.

Ce dernier point a été l'objet d'une discussion car il ne fait pas l'unanimité. Il nous a permis de redire à quel point les choix sont personnels et que leur adaptation sera aussi le fruit de leurs choix, de leurs partis-pris et qu'ils seront respectés dans le montage final.

 

Maintenant que toutes les étapes, leur rôle et leurs difficultés sont connus, les élèves ont pu se remettre au travail sur la lettre qu'ils doivent adapter.

S10d

Aujourd'hui, le travail a consisté à sélectionner ce qu'ils veulent adapter et à commencer le découpage en plans. Le travail doit être terminé la semaine prochaine. Ensuite, les groupes viendront les uns après les autres tourner et monter leur vidéo.

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La base du décor est prête. Voici la structure préparée par les élèves de 3e SGPA : c'est du solide, permettant à la fois de s'appuyer mais aussi de le déplacer (au niveau du sol) tout en laissant la possibilité de l'agrandir temporairement si le tournage le nécessite. Une fois encore, un grand merci à cette classe et à leur professeur d'atelier.

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B. C.

23 novembre 2013

IDD 2013-2014 - Séance 9 - Projet "0", Montage, voix off et première vidéo

Le midi, trois élèves, Matthieu, Alexandre et Maxence ont pris sur le temps libre pour refaire un plan qui avait été peu réussi. Mais pour la séance de l'après-midi, nous avions des inquiétudes. Les élèves n'avaient qu'une seule heure de cours dans l'après-midi du vendredi, l'IDD (de 16h00 à 17h00 pour le groupe 1 !), la salle informatique était partagée avec un cours de mathématiques (donc impossibilité de parler à voix haute). Et bien nous avons eu des élèves motivés, autonomes et, c'est là le plus important, très satisfaits du premier résultat.

 

Comme la semaine dernière, la classe fut divisée en deux, chaque heure permettant à trois groupes de s'initier au montage et à l'enregistrement de la voix off.

 

Pour l'atelier voix off, un élève de chaque groupe resta en salle de français pour s'enregistrer. Travail plus difficile qu'il n'y paraît, surtout quand on ne dispose que d'un micro de fortune : lire de manière audible, articuler, rythmer et modifier les intonations. Il ne s'agissait pas de faire une prestation « parfaite » mais bien de s'initier à cet exercice plus exigeant qu'il n'y paraît.

 

S9-01

 

L'atelier montage a consisté à emmener les autres élèves dans la salle informatique et, chaque groupe sur un ordinateur, faire son premier montage. A l'aide du logiciel Windows Moovie Maker (outil très simple pour s'initier au montage), les élèves ont pu choisir parmi les plans tournés la semaine dernière afin que le résultat corresponde au story-board. Les fonctions « glisser », « découper » n'ont pas posé de problèmes. Par contre, il a fallu couper les parties inutiles, jouer sur la vitesse, penser aux transitions, autant de problèmes devant lesquels les élèves se sont retrouvés et ont dû faire face. Avec succès. Les groupes qui ont eu le temps ont dû penser au titre et au générique de fin.

 

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Tous les groupes ont réussi à faire leur montage. Ce montage va être repris ensuite à l'aide d'un logiciel plus performant, avec ajout des sons et des voix. Ainsi, la semaine prochaine, les élèves pourront voir les vidéos achevées, ils auront fait un premier travail de A à Z et ils devront se lancer dans le leur sachant quelles sont les possibilités et les difficultés.

 

Vous pouvez regarder la première vidéo réalisée à l'aide des travaux des élèves. Attention, en plein écran la qualité est dégradée (format d'origine 480x360).

 

Voir la vidéo ====> http://vimeo.com/80138509 <=== Voir la vidéo

 S9-03

La semaine prochaine, après discussion sur leurs vidéos (attention à la luminosité, à la vitesse de lecture...), les élèves retourneront à leur story-board avant de commencer la réalisation de chacun des projets.

 

B. C.

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